Orchestre à géométrie variable, Les Dissonances se sont produites cette saison en petits effectifs lors de plusieurs événements. Pour les Journées du Patrimoine à l'Opéra Comique, elles ont pris la forme d'un octuor à vent et ont interprété la Sérénade "Gran Partita" de Mozart, avant de proposer un concert en quatuor. Le Quatuor Les Dissonances s'est aussi produit à l'Arsenal de Metz et au conservatoire de Genève avec notamment des oeuvres de Haydn, Bartók et Schubert. Enfin, Les Dissonances ont proposé des programmes en orchestre de chambre avec notamment les Huit Saisons (Vivaldi/Piazzolla) en tournée en Espagne et en Suisse, ainsi que l'intégrale des Concertos de Mozart pour violon, le Concerto pour flûte et celui pour clarinette interprétés en Espagne et à l'Arsenal de Mets, où David Grimal est en résidence.

Mais cette année est marquée bien sûr par les défis audacieux que David Grimal a su relever avec l'orchestre en grand effectif. Ils ont en effet proposé une vision nouvelle de plusieurs oeuvres du grand répertoire symphonique avec plus de 80 musiciens sur scène. Ils ont interprété le Concerto pour orchestre de Bartók et le Concerto pour violon de Sibelius (soliste David Grimal) aux prestigieux Festival George Enescu (Bucarest, Roumanie) et Festival International de Besançon, le Sacre du Printemps de Stravinsky et la Symphonie n°7 de Beethoven à la Philharmonie de Paris, comble pour l'occasion, un programme 100% espagnol avec notamment la Symphonie espagnole de Lalo (soliste David Grimal) au Teatro Comunale di Ferrara (dans le cadre de la saison de la Fondation de Claudio Abbado), et enfin une sublime version du concerto pour violon A la mémoire d'un ange de Berg (soliste David Grimal) accompagné de la Suite du Chevalier à la Rose pour orchestre de Strauss et de la Symphonie n°4 de Brahms.